TON HISTOIRE. Venise, la ville des amoureux et la ville de l’eau. Car oui, c’est ici que les amoureux viennent se retrouver pour se balader en gondole sans même savoir que dans l’ombre une famille opère. Cette famille c’est la famille Di Marzio, une famille de truand depuis des générations quand on né dans cette famille on né pour manipuler et abuser les gens. Ils se considèrent un peu comme des Robins des Bois moderne, même si les biens et l’argent qu’ils volent leur revient de plein droit et non à des pauvres ou d’autres associations. Mais présentons les membres de cette famille en ce 21 Juillet 1992. Il y a Monsieur di Marzio, Léandre Arès, de ses prénoms, il est le chef de l’Empire du crime étant le fils unique de son père. Il a repris l’Empire il y a de ça cinq ans, quand son grand-père s’est retiré. Et il vit une vie tranquille auprès de sa femme, Lilith Esméralda, sans être inquiété par les forces de polices. Leur rencontre fut simple, très simple, Lilith était la secrétaire d’une de ses victimes et au fil de leurs rencontres, ils tombèrent amoureux l’un de l’autre. Léandre demanda de l’aide à Lilith pour réussir son coup, elle accepta et se maria avec lui peu de temps après. Autant dire, que le couple s’aimait vraiment et que rien ne pouvait les séparer. C’est ainsi, qu’en ce matin du 21 Juillet, dans un hôpital de Venise, ce merveilleux couple allait découvrir les joies de devenir parents. Madame Di Marzio avait en effet été accepté il y avait quelques temps pour son accouchement et depuis, son mari venait durant toutes les heures de visites. Il ne quittait pas la chambre de sa belle se demandant bien lequel de ses enfants naitrait en premier, si cela serait sa fille ou son fils. Car oui, les amoureux attendaient non pas un enfant mais deux, des faux jumeaux. Finalement, l’accouchement eut lieu alors que Monsieur Di Marzio arrivait en courant après avoir appris ce qu’il se passait. Ce fut le petit garçon qui naquit le premier suivit de près par sa sœur, les deux bébés allaient bien et ils furent confiés à leur mère. Leur père se tenait un peu en retrait légèrement gêné devant sa femme. Il fallait dire qu’il avait faillit louper l’événement et qu’il devait partir rapidement. Un gros coup se préparait lors d’une fête, et il n’avait plus que dix minutes pour se préparer et s’y rendre. Il s’approcha donc de sa femme déposa un baiser sur ses lèvres et s’éclipsa avec un rire de celle-ci. Voilà, comment naquit la nouvelle génération Di Marzio, avec Daniela Lucrezia et Constantino Enrique qui deviendrait par la suite comme leur père et le père de leur père et leurs ancêtres, des truands.

« Daniela ! Constantino ! Veuillez descendre immédiatement où vous allez encore être en retard en cours. » « Oui, maman. Eh Daniela, ça te dit de sécher le cours d’anglais de ce soir ? » « Hum…tu dépends de ce que tu propose à la place… » « Une ballade dans Venise, très chère, afin de découvrir la ville comme vous ne l’avez jamais vu et surtout vous distraire en ma compagnie… » « Ca marche Constantino. On le sèche le cours. » Les deux gamins âgés de huit ans se précipitèrent dans le hall après avoir attrapé leur sac. Ils s’étaient mis dans la chambre de Daniela pour discuter comme tous les midis en attendant de devoir retourner en cours. Ils aimaient bien étudier, d’ailleurs ils adoraient apprendre de nouvelles choses. Mais leurs parents les faisaient enchaîner les cours d’écolier standard à des cours plus poussés avec différents professeurs. Il y avait ainsi l’apprentissage de l’anglais, du français et du russe mais aussi de danse, de bonnes manières en société. Enfin, ce qui plaisait surtout aux deux enfants c’était quand leur père les prenait pour un cours de mystère, en faites, il s’agissait de les initier au vol pour qu’il prenne la relève familiale. Toujours est-il que les enfants se trouvaient donc éloignés de leurs camarades de classes sans pouvoir se lier à d’autres personnes qu’eux. Ils n’aimaient guère cette situation n’hésitant pas à fausser compagnie à leurs gentils professeurs pour retrouver leurs camarades de classes et jouer dans Venise jusqu’à rentrer pour se faire gronder sévèrement par leurs parents.

« Bon, vous m’avez compris ? » « Oui dad. Daniela doit faire le guet et si elle se fait prendre, elle dit qu’elle est perdue alors qu’elle te cherchait… » « Et Constantino doit pendant ce temps-là, prendre la gravure de la louve de Rome. » « Je dois l’enrouler dans la protection que tu m’auras remise et ensuite le lancer par la fenêtre à minuit, heure où la gondole passeras pour le récupérer. » « Parfait les enfants. On voit bien que vous êtes des Di Marzio. » « On a ça dans le sang… » « Le crime. » Les jumeaux avaient dix ans. Dix ans d’entraînement pour enfin passer à l’action en faisant leur premier casse. Un casse assez simple, ils iraient à une fête avec leurs parents, il y avait peu d’enfants et on leur accorderait peu d’importance pour les adultes. Ils pourraient donc s’éclipser facilement et opérait le vol tranquillement. De plus, ils savaient se montrer assez désagréables pour qu’aucun autre gosse ne les suive. Tout ce passa à merveille. Daniela n’eut même pas besoin d’aider Constantino pour le système de sécurité et tout se passa à merveille.

« Eh Di Marzio. C’est vrai ce qu’on dit ? » « Tout dépend de quelle rumeur tu parle… » « Celle que tu te serais tapé mon petit-ami à une fête. » « Hum…si je me souviens bien c’était même à la fête de ton anniversaire. Pas très fidèle, ton copain… » « C’est ça. Et toi, t’es vraiment qu’une… » « Laisse tomber les insultes tu veux. Ton copain m’a draguée lors de ta fête, on a finit dans un lit et je te passe les détails. Mais ça t’apprendras à tenté de t’en prendre au Di Marzio… » « Qu’est-ce que… » « Je sais très bien que tu as dénoncé mon frère car il aurait volé ton cher petit frère… » « Il l’a fait. Il le rackette…il fallait bien que quelqu’un le dise… » « Si tu le dit. En tout cas, ton blondinet est un bon coup et maintenant qu’il est libre je ne vais pas me priver tu vois… » « Sale garce. » Daniela ricana devant la tête de sa camarade dépitée. Quand le garçon, Julius s’était pointé devant elle pour la draguer elle s’était dit que se serais une bonne idée de le piquer à sa copine. Certes, les Di Marzio avait une règle d’or, ne pas prendre les copains ou copines des autres mais en l’occurrence la fille leur avait fait une salle crasse. Elle avait dénoncé son jumeau, qui faisait du chantage à son frère et il avait été renvoyé pour deux semaines. Or, on ne touchait pas à un membre Di Marzio sans avoir le reste de la famille sur le dos. Elle venait d’apprendre la leçon à ses dépends et Daniela comptait bien enfoncer le clou en sortant avec son blondinet d’ex copain. Bon, elle savait que cela ne plairait pas vraiment à Constantino puisqu’elle avait que quinze ans et le fameux Julius dix-neuf. Mais l’important n’était pas là.

« Alors ? On déménage où ? » « En Australie. » « C’est loin… » « Oui, c’est sur que tu ne verras plus ton magnifique Julius si parfait… » « Dommage, il était bien pour une première fois et il s’avérait utile. » « Eh bien voilà comment il faut raisonner Daniela. Je suis heureux de t’entendre dire ça. » « On reviendra des fois ? Voir la tombe de… » « Bien sur. Mais n’oubliez pas, elle vit dans votre cœur. » « Oui dad. » Les deux enfants s’observèrent et montèrent faire leurs valises, une nouvelle commencer. Une vie semblables puisqu’ils ne comptaient pas arrêter leurs occupations mais une vie en Australie. Leur mère venait de mourir d’un cancer, Daniela avait été affectée par sa mort mais au final elle se disait que cela valait mieux pour elle. Elle avait beaucoup souffert aussi vers la fin, elle avait eut un sourire pour chacun d’eux, leur demandant juste de toujours être de fier Di Marzio et surtout de lui faire honneur. C’est ce qu’ils comptaient faire, en Australie.

« Bon, on choisit qui ? Parmi nos riches victimes potentielles ? » « Hum…je te laisse voir. » « Pourquoi pas lui ? Gideon, il a vingt-deux ans et il est encore célibataire. Une proie de choix, je suis sur que tu peux le rendre total accros de toi et nous laisser sa maison vide durant deux heures… » « Ca marche. » « Alors les enfants, votre nouveau coup est près ? » « Oui et le poisson va mordre. Crois-moi papa. » « Je te fais confiance Daniela. » Les deux jumeaux sourirent à leur père. Ils avaient élaboré une technique depuis qu’ils avaient grandis. Suivant qui était leur victime, Daniela ou Constantino se chargeait de la draguer puis celui qui était avec la victime donnait les clefs aux autres qui allait piquer ce qu’il fallait ni vu ni connu. Bien sur, généralement il larguait la personne au bout de quelques jours. Mais en s’attaquant au jeune Gideon, ils allaient rencontrer une difficulté de taille, l’amour, un amour qui allait consumer Daniela.

« Daniela. Daniela ! Attends. J’aimerais comprendre…pourquoi tu fuis ? Tu viens à chacune des fêtes que je t’invite. J’arrive à danser avec toi, mais dès que je commence à devenir tendre, à vouloir t’embrasser…Tu t’échappe. J’ai fait quelque chose de mal ? J’aimerais comprendre… » « Ce n’est pas toi…Il mio carino...bien au contraire...» « Alors c’est quoi ? » « Je ne peux pas te le dire… » « Tu ne m’aime pas…c’est ça ? » Daniela fuyais le regard de Gideon face à sa remarque. Si seulement il savait que c’était le contraire, que justement, elle l’aimait trop. Qu’elle n’avait pas le droit de l’aimer parce qu’il n’était qu’une victime. Elle plongea sa main dans sa poche, elle avait encore la clé de chez lui. Une clé dont son père possédait un double attendant le bon moment pour effectuer le vol d’une Venus qui appartenait au garçon. Daniela s’en voulait et elle vit la douleur dans les prunelles de Gideon et son cœur se brisa en miette. Il fit demi-tour et commença à s’éloigner mais elle le rattrapa et l’embrassa. Des papillons se firent sentir dans son ventre, elle se sentait bien contre lui pendant qu’il fourrageait une de ses mains dans ses cheveux, caressait sa joue et qu’elle passait ses bras autour de son cou. Il rompit ce moment de bonheur et l’observa heureux pendant qu’elle se rendait de compte de ce qu’elle venait de faire. Elle baissa les yeux et marmonna qu’elle devait rentrer chez elle. Gideon la laissa faire sans savoir qu’elle ne regagnerait pas sa maison. Non, elle comptait aller voir Max, un de ses amis. Elle avait besoin de se vider la tête de ce baiser qu’elle avait trop apprécié. Et Max était approprié car cela se finissait au lit pour une nuit d’oubli.

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