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 ELIJAH ♔ Si tu crois que ton avenir est tout tracé, alors c'est le cas. Mais si tu crois que rien n'est écrit, c'est vrai aussi.

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MessageSujet: ELIJAH ♔ Si tu crois que ton avenir est tout tracé, alors c'est le cas. Mais si tu crois que rien n'est écrit, c'est vrai aussi.   ELIJAH ♔ Si tu crois que ton avenir est tout tracé, alors c'est le cas. Mais si tu crois que rien n'est écrit, c'est vrai aussi. EmptyVen 25 Nov - 20:18



“Fiche civile„

Alors me voici, ELIJAH LEVY, je suis originaire de LOS ANGELES, j'ai 26 ANS et j'habite aujourd'hui la belle LA depuis TOUTE MA VIE. Il faut dire que cette ville à tout pour plaire : j'y suis MÉTIER, ce qui fait donc de moi un habitant de la FLAME FIGHTER. De plus, je suis CÉLIBATAIRE et ça me plait bien comme ça. Mes amis disent souvent de moi que je suis ORGUEILLEUX - COURAGEUX - BORNÉ - INDÉPENDANT - SENSIBLE, mais ils m'aiment bien comme ça, non ?



“On a tous une histoire„

« J’ai toujours pensé que la vie m’apporterait d’elle-même ce dont j’avais besoin pour vivre. J’ai toujours pensé que la vie serait facile et que je réussirais à m’en sortir peu importe ce qui arriverait. Autant dire que ces pensées ne sont que des rêves d’enfants, des leurres qu’on nous raconte pour nous faire croire que de vivre dans ce monde est une chose aisée que n’importe quel être humain peut supporter. Étrangement, j’ai appris à mes dépends à ne plus réellement écouter ce qu’on me disait et d’apprendre que la vie est la seule personne qui peut vraiment nous donner des leçons sur comment lui survivre. Ma vie n’a rien de réellement banale. Je suis né comme tous les autres garçons, d’un couple qui prétendait s’aimer, à Los Angeles. Un petit garçon de la vie issue d’une famille moyenne, qui n’était pas nécessairement riche, mais qui s’en sortait assez bien pour mettre du pain sur la table à tous les soirs. J’étais le premier de ma famille et certainement le plus beau cadeau que mes parents pouvaient espérer. Mon père était travailleur en construction et ma mère couturière dans le magasin de sa famille. Rien de bien extraordinaire, mais ces travails modestes leur convenaient parfaitement et avaient le mérite d’être des vraies personnes qui n’étaient pas aimées pour ce qu’elles avaient mais pour ce qu’elles étaient. C’était en 1906. La vie était belle. Nous étions heureux. On dit qu’il faut profiter de ce que nous offre la vie avant que ça passe. Malheureusement pour moi, j’étais encore un peu trop jeune pour prendre conscience qu’à cette époque, je devais être le petit garçon le plus heureux de la terre. Parce que tout change, un jour où l’autre.

On vint chercher mon père pour qu’il serve l’armée des États-Unis lors de la première guerre mondiale. C’était en 1917, j’avais 11 ans. Pendant l’année où mon père fut parti, les tensions étaient palpables à la maison, mais ma mère faisait de son mieux pour ne pas me les faire ressentir. Histoire d’avoir de la compagnie et de l’aide pour traverser cette épreuve, elle invita une amie à venir s’installer à la maison avec sa petite fille. Cette femme aussi vivait la même situation que ma mère et elles s’épaulaient comme des sœurs. C’est à cette époque que je fis donc la connaissance de ma première amie : Olivia. Elle avait exactement mon âge et faisait déjà preuve d’une très grande force caractérielle pour une fillette. Au début, ce fut la galère : mon tempérament orgueilleux n’acceptait tout simplement pas que cette fille s’impose dans ma vie et je fis tout mon possible pour lui rendre la vie infernale, jusqu’à ce que je découvre qu’elle était capable de faire aussi mieux que moi. Dès lors, mon avis sur elle changea et je vis en elle une alliée, presqu’un garçon manqué avec qui je ferais mieux de m’entendre si je ne voulais pas passer le plus grand calvaire de ma vie. Étonnamment, cette année marqua la naissance d’une grande amitié qui dure encore aujourd’hui.

Un an plus tard, mon père revint de la guerre en héros, tout comme le père d’Olivia. Nos familles étaient chanceuses disait-on, puisque plusieurs autres étaient en deuil en ce moment. Nos famille devinrent très proches et les années qui suivirent furent remplies de joies. En 1925, j’étais un homme, j’avais 19 ans et depuis le retour de guerre de mon père, tout semblait aller pour le mieux… Ma mère était enceinte et avais mis au monde une magnifique petite fille qu’on nomma Maëlle. Le malheur ne tarda toutefois pas à arriver. Quelques mois seulement après la naissance de Maëlle, je découvris ma mère pendue dans le salon, en revenant du boulot. La petite pleurait toutes les larmes de son corps dans son berceau. J’étais sous le choc. Une lettre m’étant adressée reposait sur le vieux piano de notre grand-mère dans lequel ma mère m’expliquait qu’il était temps pour moi de vivre ma vie et de partir de la maison avant que les problèmes d’alcool de mon père ne m’atteigne. Les investigations policières révélèrent par la suite qu’en effet, depuis plusieurs moi déjà, ma mère était battue par mon père qui accumulait les rentrées de sorties à minuit et les défouloirs sur ma mère. C’était un miracle que Maëlle se soit sortie de cette grossesse sans une égratignure ni un problème mental… encore pire, une fausse couche. Ce soir là, les policiers arrivèrent sur place beaucoup trop tard après le suicide de ma mère : j’étais déjà parti avec toute mes affaires et surtout, avec la petite qui ne méritait pas de vivre le même calvaire que notre défunte mère.

Pendant plusieurs années, mon père intenta maintes poursuites contre moi. Malheureusement, son manque de fond fit en sorte qu’il ne fut jamais capable de se payer un avocat et donc de se défendre. La cour reconnût ses problèmes d’alcool et me confia la garde de ma petite sœur étant donné ma majorité. Les années passèrent et à mes 24 ans, on vint cogner à la porte de ce qui me servait de demeure pour m’annoncer que mon père était mort en s’étant tirer une balle dans la tête, complètement ivre. Depuis, Maëlle et moi survivons du mieux que nous pouvons. Aujourd’hui, nous louons un vieux garage abandonné qui appartient à mon patron. Il me retire un certain montant d’argent sur ma paye afin que je puisse y rester. Olivia reste également avec nous pour nous aider : son père s’étant tirer avec une autre femme en revenant de la guerre, elle quitta le refuge familial pour vivre sa propre vie… qui s’apparente à la mienne. Nous sommes pauvres. En fait, nous sommes que des moins que rien pour cette société qui ne voit que les célébrités du cinéma et qui se foutent bien de ceux qui travaillent fort pour gagner leur vie.



“Derrière l'écran„
CE QUI NE TUE PAS REND PLUS BIZARRE
Ici, c'est l'espace où tu contes ta vie ! Ne te gênes surtout pas pour nous raconter ce que tu as fait hier avec tes potes, ce que tu as mangé ce matin et à quel point tu détestes tes devoirs de maths. On veut tout savoir sur la petite personne qui se cache derrière le joli personnage que tu viens de nous créer. Alors vas-y, défoules toi !


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ELIJAH ♔ Si tu crois que ton avenir est tout tracé, alors c'est le cas. Mais si tu crois que rien n'est écrit, c'est vrai aussi.

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