aximilian est née le dix avril 1992 à Avignon, en France dans une famille aux revenus plus que confortables. Elle est la benjamine d'une fratrie de trois enfants. Malgré ses origines françaises, russes et australiennes, elle est de nationalité australienne. En outre, elle est actuellement étudiante en histoire de l'art. Ses passions se tournent vers les drogues, l'alcool, et le sexe. Elle est célibataire et hétérosexuelle. Enfin, il semblerait qu'elle fasse parti du groupe don't stop the party. À moins qu'on ne l'ait confondu avec Barbara Palvin ?

DAÌK ▬ Ça y est, j'ai terminé...

La jolie brune posa ses yeux étincelants sur lui. Il se tenait penché au dessus de la table basse de son salon. Lorsqu'il se redressa, elle put distinguer une toute petite pilule transparente. Se levant sans un mot, elle s'approcha pour la regarder plus en détails. A l'intérieur du cachet, il y avait une multitude de paillettes multicolores, plus vives les unes que les autres. C'était de toute beauté.

DAÌK ▬ Bon, maintenant musique !

Il était déjà debout, son corps d'athlète se découpant dans la lumière du jour couchant qui filtrait à travers l'immense baie-vitrée de son appartement. Trafiquant certaines touches sur une stéréo dernier cri qui avait probablement dû coûter une fortune, il lança un morceau d'house-électro qui fit trembler les murs tant le son était puissant. Maximilian reporta son regard sur la pilule. D'un geste rapide, elle la pris et s'en alla rejoindre son verre où un fond de tequila s'agita lorsqu'elle le saisit. En un souffle, elle avait finit son verre et avalé le cachet magique. Il ne lui fallut que quelques minutes pour en ressentir les premiers effets tant il avait concentré la dose. Fermant les yeux, la jeune femme s'appliqua à respirer lentement, écoutant son cœur battre au même rythme que le beat. Un sourire se dessina sur ses lèvres. Puis, sentant la présence de son ami près d'elle, elle rouvrit les yeux. Ses pupilles mangeaient à présent tout le bleu de ces prunelles. En face d'elle, un sourire énigmatique flottant sur ses traits fins, Daìk la fixait. Maximilian baissa le regard, se sentant rougir. Lorsqu'elle s'osa enfin à planter à nouveau ses yeux dans les siens, un éclat nouveau et sauvage y pétillait, tandis qu'elle entortillait d'un air malicieux une de ses longues mèches brunes autour de son index.

MAX ▬ On joue ?

DAÌK ▬ Ce jean te fait un ravissant petit cul.

Le grand brun était encore allongé sur le lit, nu. Maximilian se retourna d'un mouvement vif et le fusilla du regard, tandis qu'elle finissait de s'habiller.

MAX ▬ La ferme, Daìk. Boucle-la, tu veux ?

Il afficha un sourire carnassier. Exaspérée, la jeune femme se dépêcha d'enfiler son débardeur blanc.

DAÌK ▬ Tu es sûre que tu ne veux pas rester, juste un petit peu ?

Il se tenait à présent juste derrière elle, et bien qu'il est enfilé un caleçon noir, Maximilian pouvait encore sentir la cause de ses regrets. Lentement, sans pour autant se décoller de lui, elle se retourna pour lui faire face. Pendant quelques secondes, ils s'affrontèrent du regard, se fixant intensément. Enfin, Maximilian sourit, et approcha ses lèvres de celles du jeune homme. Évitant soigneusement de les toucher, simplement en les frôlant, elle murmura d'une voix sensuelle.

MAX ▬ Va te faire foutre.

Puis elle le repoussa brusquement, et continua de récupérer ses affaires: porte-monnaie, cigarettes, briquet, clés, et portable. Celui-ci affichait plusieurs appels en absence, provenant tous du même destinataire.

MAX ▬ Merde...

Elle l'avait dit dans un souffle, mais cela suffit pour intriguer le beau brun.

DAÌK ▬ Laisse-moi deviner... Oh et puis non, je n'ai pas envie de savoir.

La demoiselle lui jeta un coup d'œil, le sourcil haussé. Elle fourra le tout dans son petit sac à main, attacha en vitesse ses longs cheveux dans un chignon ébouriffé, et se dirigea d'un pas décidé vers la porte. Mais ça, c'était sans compter sur Daìk. En quelques mouvements amples, il était de nouveau face à elle, lui bloquant l'accès. La jeune femme s'apprêtait à lui faire part de ces pensées plus qu'épicées lorsqu'il l'empêcha même de parler en lui collant sa main contre la bouche. Il avait dans les yeux cette étincelle... D'un geste, il souleva la petite brune et la plaqua contre la porte. Le choc fut assez violent pour lui couper le souffle. Et en moins d'un quart de seconde, elle se retrouvait là, prisonnière de ses bras, entrain de l'embrasser fougueusement.

Ses doigts se baladaient sur sa peau chauffée par le soleil, celui-ci trônant dans un ciel sans nuages. Ils descendirent le long de sa colonne vertébrale, remontèrent en zigzaguant au creux de ses courbes et finirent par frôler avec douceur une petite cicatrice que la jeune femme avait sur l’omoplate. Maximilian garda les yeux fermés, savourant la sensation de son souffle régulier caressant sa nuque. Elle revenait juste d'une courte baignade, histoire de se rafraichir. Elle commençait à peine à sécher, et des gouttes d'eau perlaient encore dans ses cheveux de soie.

MAX ▬ Daìk, arrête ça…

Jamais elle ne lui dirait pourquoi. C'était lui avouer qu'elle aimait ça, c'était lui céder. Elle l'entendit sourire. Elle frémit, alors même qu'elle sentait à présent ses mains déferrent les liens de son maillot de bain. La demoiselle ouvrit les yeux et retint sa respiration, plongeant son regard d'azur dans celui émeraude du beau brun. Il était penché au dessus d'elle, et le sourire qu'elle avait perçu s'élargit considérablement. En une fraction de seconde, il l'avait retournée de façon à ce qu'elle soit face à lui. Il la dominait largement, leurs deux corps étroitement collés dans une étreinte embrasée. Il l'embrassa, doucement d'abord, du bout des lèvres, puis avec plus de fougue. Maximilian sentait qu'elle allait craquer. Elle se cambrait sous ses baisers, tentant vainement d'échapper à son emprise. C'était déconcertant, la capacité qu'il avait de faire d'elle ce qu'il voulait.

DAÌK ▬ Dis-le…

Elle haletait. Elle savait que cette plage était peu fréquentée – voire carrément déserte –, jugée trop dangereuse par la population, les surfeurs et les touristes. Mais le risque de se faire surprendre était tout de même présent. Il la tenait maintenant, elle était piégée.

DAÌK ▬ Alors ?

Il susurrait, jubilait. La jeune femme se força à le fixer un instant. Lui-même ne la quittait pas des yeux. Elle allait répondre, il le fallait. Elle devait lui dire non, c'est trop risqué. Elle devait lui résister un tant soit peu. Lui montrer qu'elle le pouvait, si elle le voulait. Mais c'était ça, la vérité. Elle n'en avait aucune envie. Alors au lieu de lui mentir et de se priver, la demoiselle se saisit de ses lèvres encore une fois, pour ne plus les lâcher. Sa bouche parcourait son corps tendu par le désir, déclenchant de délicieux frissons. C'est à ce moment là qu'elle s'abandonna totalement, à cet instant précis. Lorsqu'elle sentit les battements accélérés de son cœur contre le sien.