wolfgang pablo wainwirght

"il n'y a qu'un dieu, le dieu de la mort, et tu sais ce qu'on lui dit ? pas aujourd'hui."

Fuck. Fuck. Fuck. Dans quel bordel encore j’m’suis fouré ? Hein ? Vous pourriez me le dire ! Non, mais parce qu’à cet air de gorgone mal léchée, j’ai peur pour ma vie moi ! J’n’aurais jamais dû suivre Léo. Quoi que c’est plus lui qui m’a suivis sur ce coup-là. Fuck. Fuck. Fuck. Elle me regarde comme si elle allait me tuer. Seigneur, je lègue mes couteaux papillons à Léo ainsi que mes pornos –pour ce qu’il s’en servira-, ma fortune soit deux dollars et dix cents, et mon précieux lot de carte pokémon que je garde depuis le collège à Cokaéen, elle qui les voulait depuis toujours, tu vas les avoir enfin ! Sur mon cadavre sale garce d’amour. Ah merde, elle parle. Monsieur Wainwirgth, puis-je savoir comment est-ce possible que j’ai retrouvé votre caleçon à la place du drapeau de l’école ? Il a volé jusqu’à là-bas. Sourire extra white. Shit, c’est bon, j’suis foutu. Elle ne rigole pas du tout. Moi qui pensais qu’elle avait de l’humour ! Ah quelle amère désillusion ! Il se marre bien l’autre con par contre. Vas y enfonce moi tss connard. La vérité, Wainwirgth. Tout de suite. Je jette un regard au traitre qui se marre comme une baleine en pleine crise d’asthme. C’est assez simple madame, le jeune homme que vous voyez a cru drôle de voler mon pauvre caleçon pendant la nuit ! Mais le caleçon fier et courageux s’est libéré ! Et à voler jusqu’au drapeau. Voulant être admirez de tous ! Elle se pince l’arête du nez, mouhahahah, je l’ai eu ! Mon charme sidérant, ma classe inégalable, et mon humour désopilant l’ont eu. Quatre heures de colle Wainwirgth, je suis sûr qu’ils adoreront votre histoire là-bas. Je pers mon sourire. Et l’autre il continue à se marrer. Salop. Et vous le rejoindrez Coosby. Il s’étrangle. Bien fait. Étouffe-toi bien.

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Sale gosse ! Tu n’es qu’une misérable vermine ! Cause toujours connard. Va te faire voir. Je te hais. Je te hais. Je te hais. Et je me tais. Je me la ferme car c’est toi sale ivrogne qui a les plus gros bras, qui frappe le plus fort. Un jour, je me vengerais, et ça sera toi qui seras au sol entrain de supplier ! Le chien grogne, lui aussi te hait. Il faut que je sorte. J’ai besoin de sortir. Dégage de cette porte ! DEGAGE ! Tu pars ta bière à la main, ton gros derrière puant la suivant tel un chien. Tu fermes la porte à clé connard. Connard. CONNARD. Arg. Mon poing fini dans le mur. La douleur inonde ton bras, c’est doux, c’est froid, c’en est presque plaisant. Ça fait du bien d’avoir mal, ça rappelle que t’es vivant. Quand t’es mort, tu ne ressens rien, et quand t’es en vie, tu souffres tout le temps. Parfois c’est mieux d’être mort. Arg. Tait-toi, Wolfgang. Tait-toi. Tait-toi. Buck vient à mes pieds, il comprend rien lui. Il a limite de la chance. Il doit être fort, Buck, c’est un bon chien, jamais chiant, toujours là. Je l’envie des fois. J’ouvre la fenêtre, ma veste sur le dos, je monte sur le toit. L’équilibre c’n’est pas mon truc, vraiment. J’ai toujours peur de me pété la gueule sur ce toit. Faut que j’appelle Cokaéen. Je m’assoie sur le trottoir, la maison dans mon dos. Je sors mon téléphone, j’sais même pas comment il fait pour marcher encore. Coke ? On se rejoint à l’endroit habituel, j’emmerde trop ce soir. [...] Ouais ma belle, je sais ! [...] Mais oui, j’ai du matos. [...] Appelle Léo. [...] Nan j’ai la flemme, et plus de forfait. [...] Ouais, bisou ma blondie. J’ferme les yeux. Ouais j’ai mal. Ouais j’suis vivant. Et c’est tout s’qui compte.

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Léo. Oui ? Dis ? Oui ? Est-ce que… ? Mais parle ! Je ne sais pas. T’n’es pas chiant toi quand tu t’y mets ! Mais tu adores ça, Léo-chounet d’amour ! Fuck. Fuck. Fuck. J’ai la tête qui tourne. Allongé avec Léo sur mon lit, des pétards à la bouche. Explosés, atrophiés, démantibulés. Le plafond semble limite à deux doigts de se rapprocher. On dirait qu’il bouge. Wolfy ? La porte s’était entre-ouverte, et y’a Sappho qui est là, s’approche du lit tremblante. Elle a cette bouille du j’ai-fait-une-bêtise. Je le sens mal. Il va encore s’énerver. Elle a devoir se cacher dans le placard. J’vais devoir virer Léo. Fuck. Fuck. Fuck. Qu’est-ce que t’as encore foutu Sapph’ ? Elle me regarde avec les larmes aux yeux. Non pas comme ça. Je t’en supplie, pas ce regard- là. J’ai … J’ai fait tomber le vase de maman. Merde ! Merde ! Merde ! Sale gosse ! Ou t’es ?! Ramène ton cul ici ! Je me retourne paniquer. Sevré. Léo dégage ! Par la fenêtre ! Sappho dans le placard. Tout de suite ! Léo ne comprend rien, il plane ce con. Putain qu’il est beau. Non ! Stop ! C’n’est pas le moment. Ne pense pas à ça Wolf ! Hein ? Bordel Léo, va dans le placard avec Sapph’ et fermez la. Je pousse l'autre débile, Sapph' le suit docilement. Elle s'en veut, je le sais. Mais c'est pas de sa faute. Est-ce qu'on à choisit d'avoir un beau-père alcoolique qui se sert un peu trop de ses poings, non. Il est la derrière la porte, il attend. Il sait que je vais l’ouvrir, que je vais dire que c’est moi, alors qu’il sait parfaitement que c’est Sappho qui a fait le coup. Le connard toque. Vermine vient là qu’on en finisse. Je sors l'estomac dans les talon. J'ai peur. Une putain d'appréhension avant le coup. Bam. Bam. Bam. Au fond, ça fait presque plus mal. Y’a juste Léo dans le placard, avec ma sœur. Ce débile qui ne capte rien. Tu ne vois vraiment pas. J’suis juste trop attaché, et j’n’ai pas le droit. Car t’es un mec, car tu ne mérites pas ça. Fuck. Fuck. Fuck. J’t’déteste en fait.

et derrière tout ça: c'est moi.

Prénom, pseudo ysé, ha † ✿ Age seize yo ✿ Où avez-vous trouvé le forum? bazzart is my best friend ✿ Un mot? y'a des dieux, et y'a des dieux, et zayn c'est un dieu il va avec le paysage *w*