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Montgomery, Robyn Abi (23 ans.)

Et je dégueule sur la facilité des sentiments.

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obyn est née le 10 mars 1989 à Sydney dans une famille aux revenus modestes. Elle est fille unique. Malgré ses origines australiennes et américaines, elle est de nationalité Australienne. En outre, elle est actuellement étudiante en dernière année de psychologie. Ses passions se tournent vers le shopping, la lecture, le sexe sans lendemain, Elle est célibataire et hétérosexuelle. Enfin, il semblerait qu'elle fasse parti du groupe family portrait. À moins qu'on ne l'ait confondu avec Phoebe Tonkin ?

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Robyn fait passer sa mère avant tout le reste et habite d’ailleurs toujours avec elle. ★ Elle voue une haine sans limite contre son père et rejette cette colère vers les hommes en général. ★ C’est sans doute pour cette raison qu’elle les prend et les jette, sans jamais s’attacher et surtout sans jamais leur faire confiance. ★ Du coup, elle n’a jamais eu de de relations stables avec un homme. ★ Elle se fait souvent appeler Abi avec eux pour éviter de donner son véritable prénom ★ De toute façon, très méfiante, elle fait aussi rarement confiance aux femmes. Pour elle, on ne peut se fier qu’à soi même. ★ Pour diverses raisons, elle sort rarement en soirée. Elle les passe la plupart du temps en compagnie de sa mère à potasser pour sa dernière année de fac de psychologie. ★ De toute façon, elle ne touche plus à l’alcool à cause de son père, alcoolique, qui frappait sa mère. ★ A ses dix sept ans, elle a quitté la maison familiale avec sa mère pour partir vivre ici sans en dire un mot à son père. Elle a d'ailleurs constamment peur qu'il les retrouve. ★ Par contre, elle fume énormément et allume une cigarette à la moindre contrariété pour se détendre. ★ Adepte du sport, elle fait un footing tous les matins avant d’aller à la fac. ★ Elle déteste parler d’elle et surtout de son passé, néanmoins, elle est une oreille attentive pour les autres. ★ Elle peut devenir véritablement méchante si vous vous en prenez à une personne qu’elle aime. ★ Très rancunière, elle vous efface de sa vie à la seconde où vous la décevez. Le pardon, elle ne connaît pas. ★ Généralement, elle préfère se taire plutôt que dire réellement ce qu’elle pense. ★ Elle excelle dans l’art du mensonge voir de la manipulation. ★ Elle est assez superficielle et ne sort jamais sans une petite touche de maquillage et peut passer toute une après midi à faire les magasins. ★ Elle déteste qu’on lui impose des règles et a plutôt tendance à s’en amuser et les franchir. ★ Elle a appris à se forger une carapace d’indifférence au fil des années, restant impassible quoi qu’il puisse se passer à l’intérieur d’elle-même. Elle ne pleure jamais. Ne crie jamais. Comme si elle se foutait de tout .. alors que c’est tout le contraire. ★ Grande sensible dans le fond, une fois chez elle, il lui arrive souvent de sortir de cette carapace et de laisser exploser ses larmes.

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Prénom : Léa ; Pseudo : L&A : Âge : 15 ans ; Un mot ? WOUUUUUUUUAH ; t'es là grâce à qui ? bazzart ! Code: Phoebe Tonkin ৩ A. Robyn Montgomery

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« Cette salope. » Deux simples mots, prononcés dans un soupir à peine perceptible et qui pourtant, faisait ressentir toute la rage que pouvait avoir Robyn au fond d’elle. Elle la détestait. Elle détestait ce qu’elle était, ce qu’elle faisait d’elle. Sa mère. « Si on peut appeler ça une mère. » Elle n’était jamais là. Toujours en route vers d’autres pays, jour et nuit dans son bureau, comme si elle ne pouvait pas supporter de rester ne serait-ce qu’une heure avec sa famille. Sa fille. Et son mari. Robyn ne se souvenait plus de la dernière soirée qu’ils avaient passé tous les trois. A croire que ce genre de chose pourtant si banal n’était peut être jamais arrivé. A quinze ans, elle commençait à se faire à l’idée que sa mère ne l’aimait pas et qu’elle n’avait été qu’une erreur dans sa vie. Le genre d’erreur qu’on ne peut, malheureusement, pas effacer comme un trait maladroit sur un papier. La brunette avait pourtant tout fait pour se démarquer, commençant par être la petite fille modèle rêvée par tous les parents du monde, puis changeant de tactique en se mettant à fumer et boire. Rien n’y avait fait. Elle était comme invisible. Invisible aux yeux de sa propre mère. Et même s’il ne s’était jamais beaucoup occupé d’elle, c’était uniquement pour cette raison qu’elle s’était toute son enfance accroché à son père. Sans frère ni sœur, sans tante ni parrain, elle se disait qu’il était bien la seule personne sur qui elle pouvait compter. Elle n’apprendra que plus tard à quel point les apparences pouvaient être trompeuses …

Trois heures. Les clés dans la serrure, le mal de crâne qui empêche de la tourner correctement. Elle se doutait que son père allait être dans la cuisine, regard sévère, en attente d’une explication sur l’heure tardive. Elle avait réfléchi, tout en se rhabillant sur le trajet du retour, sur ce qu’elle pourrait bien dire. Elle avait appris à mentir. Et elle croyait souvent tellement à son mensonge qu’il paraissait presque crédible. Mais elle venait de vivre sa première fois. Dans les chiottes d’une boîte mal famée, complètement bourrée. Elle avait envie de pleurer plus que d’inviter une histoire quelconque. Pleurer pleurer pleurer. Crier aussi. Non, elle avait envie de prendre sa mère sans ses bras pour qu’elle la réconforte, comme l’aurait fait n’importe quelle mère avant elle. Mais voilà, si elle n’avait jamais pu compter sur elle, ce n’était pas aujourd’hui que ça allait arriver. Elle rentra donc, difficilement mais sûrement, se dirigeant vers la seule pièce éclairée pour éviter de tomber ou de se prendre un mur. Mais ce n’est pas son père qu’elle y trouva. C’était une femme, recroquevillée contre un meuble de cuisine, paralysée par la peur, voir la souffrance. Jamais elle ne l’avait vu comme cela. A tel point qu’elle eu du mal à la reconnaître. Sa mère. Sa mère toujours si heureuse, toujours si souriante. Cette femme qu’elle n’avait jamais vu craquer et qu’elle aurait pourtant tellement voulu voir souffrir à une certaine époque. « Maman ? » Des années qu’elle ne l’avait pas appelé comme ça. A croire que toute la souffrance que dégageait sa posture ne la laissait pas indifférente. A croire qu’elle l’aimait encore, malgré toutes les horreurs qu’elle crachait chaque jour dans son dos. « Je suis tellement désolée ... » Elle s’agenouilla à côté d’elle avant que les larmes ne commencent à ruisseler contre ses joues. Des mois et des mois qu’elle entendait des coups le soir. Des mois et des mois qu’elle voyait sa mère fatiguée et blessée. Et qu’elle sentait l’alcool au nez de son père. Des mois et des mois qu’elle préférait taire sa raison qui lui criait de faire quelque chose. Des mois et des mois qu’elle essayait de fuir la réalité ; son père, ce salaud.

Ce soir là, elle en avait oublié son mal de crâne et sa première fois ratée. Elle avait tout enterré au fond d’elle-même juste après s’être vidé l’estomac dans la cuvette des toilettes. Elle avait envoyé sa mère au lit, lui priant de faire comme si de rien était, de ne rien dire à son père. Et dans l’ombre, elle avait préparer son sac et le sien. Robyn avait à peine dix sept ans et pourtant, elle prenait déjà son destin et celui de sa mère entre ses mains.

C’est depuis ce fameux soir que Robyn et sa mère sont devenues inséparables. Elles sont parties sans un bruit, dès le lendemain matin, sans un mot pour son père. Aucune explication, aucun grand discours, rien. Robyn ne voulait plus avoir aucun contact avec lui. Elle ne voulait plus le voir, plus l’entendre. Elle avait perdu le père qu’elle avait toujours cru avoir, et elle avait découvert que c’était au final sa mère qui était la plus à plaindre. Coffs Harbour était l’endroit rêvé pour entamer une nouvelle vie et pour oublier l’ancienne. C’était surtout l’endroit parfait pour que son père ne les retrouve pas. Cela fait maintenant six ans que la brunette habite ici. Les lieux, les odeurs, tout lui était maintenant familier, comme si elle y était depuis toujours. Malgré cette envie qu’avait eu Robyn de repartir à zéro, malgré qu’elle aurait voulu que la découverte de son père frappant sa mère n’allait rien changer à sa vie, il fallait se rendre à l’évidence ; plus rien n’était comme avant. Sa relation avec les hommes, surtout, n’était plus comme avant. Si elle cherchait le grand amour à une époque, elle était maintenant le genre de fille a couché et a jeté. Parfois, quand elle se retrouvait dans les toilettes d’un bar, elle se rappelait de cette fameuse nuit et se cassait en courant. Parfois, elle se disait qu’elle méritait peut être de trouver un homme bien et d’être heureuse. Mais elle savait que plus jamais elle n’aurait cette confiance, cette même confiance qu’elle avait eu pour son père ..

La belle Tonkin
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bonne chance pour ta fiche et si tu as une question n'hésite pas

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Très bon choix d'avatar ! Bonne chance pour la suite de ta fiche !