Sujet: apolline ► enfant de rien. Jeu 1 Nov - 13:24
Citation :
coleman, apolline (20)
la vie est une pute
A
polline est né(e) le 3 mars 1992 à Coffs Harbour dans une famille aux revenus insuffisants. Quand t'es une enfant de pute, faut s'y attendre. Elle est fille unique et dieu merci. Malgré ses origines française de sa mère et inconnue de son père, elle est de nationalité australienne. En outre, elle est actuellement à la recherche d'un boulot qui lui permettrait d'éviter ce putain de proxénète qui lui colle au cul.. Ses passions se tournent vers la cuisine, l'histoire, l'art. Elle est amoureuse à son plus grand damne et hétérosexuelle. Enfin, il semblerait qu'elle fasse parti du groupe miracle worker. À moins qu'on ne l'ait confondu avec astrid bergès-frisbey ?
→ Son père est avocat. Médecin. Astronaute. Policier. Instituteur. Photographe. Soldat. Clochard. Philosophe. Juriste. Son père est malheureux. Riche. Susceptible. Prévisible. Attentionné. Sauvage. Colérique. Peureux. Son père manque d'assurance. Il n'aime pas la politique et vote blanc aux élections. Son père a peur des chats. Il mange du nutella à la petite cuiller et s'en fout si on le traite de sensible. Son père est cet homme assis sur un banc entrain de lire le journal. Ou alors ne serait-ce pas cet homme d'affaire pris par le temps. Son père est peut-être le tien. Peut-être celui d'un autre. Son père est absent. Son père est tout le monde comme il est personne en même temps. Apolline sait néanmoins une chose à son sujet : son père est un gros con.
→ "Les macaronis sont dans le frigo t'auras qu'à les faire réchauffer. Et n'oublies de faire tes devoirs." s'empresse-t-elle d'ajouter. Mère responsable, tu parles. Elle court la nuit, sillonnant trottoir à la recherche de son misérable gagne-pain. Ta mère est une pute. Est-ce que t'en as honte? Oui. T'as pas d'amies. T'as pas de vie parce que ta mère, ce personnage qui t'es si étranger, met tout en oeuvre pour t'éloigner du bonheur. Sale pute. T'es l'enfant d'une baise d'une heure. Payée 150 dollars la passe. Ouais, ta naissance a un prix. Et bon sang, ce que ça te fait mal. Longtemps, t'as espéré qu'au fond, ta mère était amoureuse de l'homme qui l'avait mise enceinte. On ne peut pas être mère sans aimer la personne qui vous a donné ce cadeau -ou fardeau, la question se pose. "Je t'aime ma chérie." Et elle part. Tu restes seule dans cet appartement misérable qui est ta demeure. C'est ça ton quotidien. C'est ça être une enfant d'une fille de joie. Ici, y a pas de place pour l'amour. Juste la solitude. Rien de plus.
→ Elle est complètement défraîchie. Une vieille pute sur le retour. C'est pas beau à voir. Quand tu la vois s'affairer dans la salle de bain pour essayer de faire ressortir cette beauté qui depuis longtemps la délaissée, tu sens la pitié pointer au fond de toi. Tu soupires. C'est moche la vie. T'es pas très enthousiaste. Faut dire que rien ne t'y encourage. Ta mère sort de la salle de bain et se déhanche sur ses hauts de talons de dix centimètres. Sa mini-jupe met en valeur ces jambes quelques peu ridées par le temps. Y a juste sa poitrine qui semble avoir été épargnée par la vieillesse. Toujours aussi ferme que dans sa jeunesse. Et visiblement, elle est fière de ses jumeaux vu la façon dont elle les exhibe. Elle se dirige vers le tiroir de la cuisine et en sort un tube de médicaments. Oui, elle prend des tranquillisants. Faut dire qu'elle doit pas avoir la conscience tranquille la vieille. "Bonne soirée lance-t-elle avant de fermer la porte. C'est le moment ou jamais. Tu te rends dans ta chambre et sors tes vêtements de ta garde-robe pour les entasser dans un sac. T'as pas beaucoup de choses. Rien qui te donne envie de te rappeler ton passé du moins. Tu préfères justement l'oublier ce passé. Il ne t'apporte rien de bon. Alors, tu refermes la porte de l'appartement comme tu refermes la porte sur cette vie qui n'est pas la tienne. Tu ne t'inquiètes pas pour ta mère. De toute façon, elle sera tellement stone à son retour qu'elle ne remarquera même pas que tu l'as quittée.
→ "Un jour, je t'aurai. Comme j'ai eu ta mère." Il est tellement proche de toi. Trop proche. Tu sais pas ce que te fais le plus peur. Le fait qu'il ait trouvé où tu habites dorénavant ou le fait qu'il risque de te coller au cul pour le restant de tes jours? Franchement, t'hésites. Il se tient là dans l'embrasure de la porte d'entrée. Tu t'accroches à la clinche de la porte comme à une bouée. Il t'effraye. Rien ne t'inspire confiance dans cet homme. Beau, tu l'accordes et doté de cette sensualité que seuls certains élus semblent être pourvus. Si tu ne connaissais rien de ses activités, tu aurais pu être conquise par ce charme. Mais le fait qu'il soit proxénète vient quelque peu casser le mythe. "Si vous osez vous approcher encore de moi, j'appelle la police." Il ricane. Ca te glace le sang. Il se rapproche un peu plus de toi. Son souffle te caresse la nuque. "Appeler la police est la chose la plus regrettable que tu puisses faire." Il plonge son regard dans le tien et ce que tu y lis te fait frémir. "Au plaisir de te revoir Apolline." Et il s'en va, laissant derrière lui une odeur doucereuse qui te donne envie de vomir.
→ Tu le regardes s'affairer à tes côtés. Il manie le couteau avec tellement de dextérité que cela t'impressionnera toujours. Il doit sentir ton regard posé sur lui car il s'arrête pour te regarder à son tour. Tes joues s'empourprent d'avoir été prise en flagrant délit. Il sourit, amusé par ta gêne. Intérieurement, tu te maudis. Comment peux-tu te mettre dans des états pareils pour un gars. Les hommes, tu les aimes. Ils sont tous inutiles, faibles et la cause de tous les maux d'une femme. Tu les hais. Comme tu hais ce proxénète qui ne cesse de te suivre. Comme tu hais ce père qui ne sait même pas que t'existe. Comme tu hais le concierge de ton immeuble qui crache à terre comme un lama. Non, les hommes, c'est pas pour toi. Et pourtant, y a lui. Matthieu. Sous ses allures de français, il te fait fondre. Littéralement. Et même si t'aimerais le haïr parce qu'il te fais découvrir quelque chose de nouveau. Tu n'y arrives pas. C'est ton maître. Tu es son apprentie. Et oui, tu as tout apprendre à ses côtés. Et cela va bien au-delà de la cuisine. Tu l'as compris. Il l'a compris.
Dernière édition par Apolline Coleman le Jeu 1 Nov - 15:25, édité 8 fois
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Sujet: Re: apolline ► enfant de rien. Jeu 1 Nov - 13:29
COKA, PUTAIN. YOTEM. DE RETOUR AVEC AGNES EN PLUS? Re-bienvenue parmi nous, princesse
EDIT; je sais pas pourquoi je dis Agnes alors que c'est Astrid, oui, oui bien joué
Dernière édition par Isaac A. Coosby le Jeu 1 Nov - 13:32, édité 1 fois
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Sujet: Re: apolline ► enfant de rien. Jeu 1 Nov - 13:31
coka elle était tellement triste de plus être ici, que voilà elle est de retour! et je change un peu de tête au passage histoire de faire encore plus de ravage (oui, je suis fière de ma rime) merci coosby!
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Sujet: Re: apolline ► enfant de rien. Jeu 1 Nov - 13:34